Florian LEFEBVRE, dirigeant de Plastisem, s’exprime sur son expérience de chef d'entreprise durant la période de confinement.

Plastisem, entreprise industrielle, n’a pas été contrainte au télétravail. Tous les salariés ont été présents sur le site. « Cela s’est bien passé, il y a eu beaucoup d’échanges, d’écoute et bien évidemment beaucoup de souplesse en fonction des contraintes de chacun : garde d’enfants, cas contacts… »

Comment avez-vous à titre personnel vécu cela ? 
« Il était difficile de trouver un rythme pendant ce premier confinement. En effet papa de trois jeunes enfants, il a fallu s’organiser. En raison du peu de disponibilité sur le premier confinement, il n’a pas été facile de gérer directement sur place le déménagement de Plastisem. »

En quoi le Club ou votre groupe vous a-t-il aidé à traverser cette période ?
« Il était agréable de pouvoir se retrouver avec le groupe quand cela était possible, mais aussi de pouvoir échanger sur les sujets de chacun. On s’appelait également de temps en temps si on avait des interrogations sur les aides, par exemple. On se connaît très bien, il est alors facile de communiquer en toute bienveillance entre membres du groupe » 

Comment avez-vous géré votre travail pendant cette période  ?  Avez-vous changé votre manière de travailler, le management… ?
« Ça n’a pas conduit à beaucoup de changement car cela n’a pas directement impacté l’entreprise. À l'exception du fait qu’il a fallu mettre en place les conditions sanitaires comme le port du masque, le respect des distanciations (seulement deux personnes par réfectoire…). »

Après 51 années de présence sur son site de Tourcoing, Plastisem a déménagé pour de nouveaux locaux situés à Neuville-en-Ferrain !
« Nous avons déménagé la veille du confinement, le 16 mars. C’était la partie la plus complexe à gérer, le déménagement a duré plus de temps que prévu. »  

Après le déménagement, Plastisem a pu soutenir les soignants et procurer 40 000 visières. Un projet solidaire en collaboration avec Polytech Lille, Centrale Lille, APF (Association France Handicap) et la start-up Dagoma.

Avec plus de 40 000 visières produites en 2-3 semaines, ce projet a été un vrai succès !

Plastisem ne s’arrête pas là et innove pour le bien de la planète ! 

Après 8 mois de travaux de recherches et d’essais sur les plastiques biosourcés, aujourd’hui, le spécialiste de l’injection plastique mise sur le plastique biosourcé sans pétrole et biodégradable pour fabriquer des lunch box. Une alternative aux emballages jetables pour les ventes à emporter ou en livraison.

Mais pas seulement, Plastisem est également passé en électricité 100% verte avec Iberdrola pour réduire l’empreinte carbone de sa production et améliorer l’impact environnemental des produits de ses clients.